Ceux qui affrontent pour la première fois un voyage à Cuba, cette île des Grandes Antilles, l’île de Fidel Castro se trouveront immédiatement immergés dans une atmosphère très belle mais aussi controversée par une des politiques les plus débattues de notre siècle. Cuba, si l’on s’apprête à la vivre sans préjugés, regorge de trésors pour le touriste, pour le savant, pour le chercheur, de nombreuses surprises, en commençant par le manque d’une véritable race cubaine et par l’absence de la plus petite trace de racisme, ce qui fait du peuple cubain un des plus grand mélange de culture au monde, toujours en fête et joyeux malgré tous les problèmes que l’embargo toujours actif a provoqué de 1959 à aujourd’hui.
Une île des Antilles, Cuba et les cubains, un peuple à découvrir
Et c’est justement par cette population qu’il convient de commencer votre voyage, et par son intermédiaire, il sera possible de clarifier et comprendre l’histoire et la philosophie du cubain et de son île, injustement classée par le tourisme occidental comme une étape uniquement de divertissement et de tourisme.
Faire un voyage à Cuba est une expérience unique et fantastique de tous les points de vue.
De nombreuses solutions s’offrent au touriste pour visiter Cuba : avec le classique voyage organisé, logé dans un somptueux hôtel ou club avec une plage de rêve, ou encore un peu plus à l’aventure en séjournant dans des hôtels plus modestes, en empruntant les moyens de transport publics, en louant une auto…
Le logement chez l’habitant est aussi une solution très pratiquée à Cuba et qui permet de vivre à l’heure cubaine.
Des vacances à Cuba sont la garantie d’un séjour différent plein d’authenticité, une île où la publicité n’existe pas.
Quel que soit le choix quant à la formule de votre voyage pour Cuba, vous ne pourrez rester indifférent à la profondeur de la population cubaine, à la beauté des sites et à la force de son histoire.
Géographie, climat et population de Cuba
Portrait de Cuba, ses caractéristiques, son climat et sa position géographique pour tout savoir sur cette île des Antilles, et partir à la découverte de tous ses trésors lors d’un séjour dépaysant et enrichissant.
Cuba en chiffres
Capitale La Havane
Superficie 110.869 km²
Habitants 11.346.670 hab. (en juillet 2005)
Densité de la population 101 hab/km²
Religion Catholique, protestante, et autres minorités
Géographie et territoire
Située entre la Mer des Antilles et l’Océan Atlantique, à la hauteur du Tropique du Cancer, Cuba est une île toute en longueur : d’un bout à l’autre de l’île, il y a presque 1500 Km, et entre la capitale la Havane et Santiago de Cuba, la distance est presque de 1000 Km.
De nombreux îlots et archipels la bordent, parmi lesquels, en plus de la vaste et plate Ile de la Jeunesse dans la Mer des Antilles (2340 Km2), les archipels des Colorados au nord ouest, de Sabana et de Camaguey au large de la cote centre septentrionale, des Jardines de la Reina et des Cannareros auprès de la cote méridionale.
Les territoires les plus proches de Cuba sont la péninsule du Yucatàn au Mexique (210 Km à l’ouest), la péninsule de la Floride (180 Km au nord), île de la Jamaïque (140 Km au sud), Haïti (80 Km à l’est) et enfin les Iles Bahamas au nord est et les Iles Cayman au sud est. L’île se présente en majorité plate, accidentée de ci de là par des reliefs qui dépassent rarement 1000 m.
Les trois chaînes montagneuses qui le traversent sont : la Sierra de los Organos à l’ouest, la Sierra dell’Escambray au centre et la Sierra Maestra à l’est où se trouve le sommet le plus haut du pays, le Pico Turquino qui effleure 2000 m.
Les cotes sont en général basses et sableuses, souvent bordées par des lagunes, et elles s’étendent sur presque 600 Km avec plus de 300 Km de très belles plages. Les fleuves sont en général riches d’eau mais ils ont un débit irrégulier, vu leurs caractéristiques torrentielles ; le plus long est le Rio Cauto (250 Km).
Climat
Le climat de Cuba est tropical, modéré mais par l’influence de la mer et rafraîchi en hiver par des masses d’air provenant de l’Amérique septentrionale, avec des moyennes qui vont de 27° C en juillet à 22° C en janvier, mais avec des pointes qui descendent parfois jusqu’à 10° C à cause, comme l’on a dit, des nortes, les vents du Nord.
On distingue deux saisons : une sèche de novembre à avril et une humide de mai à octobre avec d’abondantes précipitations ; fréquentes en outre, surtout d’août à octobre, les cyclones qui frappent spécialement la partie sud occidentale.
Heure
Le fuseau horaire par rapport à l’Italie est de 6 heures en moins (quand en Italie il est 12 heures, à Cuba il est 6 heures du matin) ; ceci vaut aussi dans la période de l’heure légale, vu qu’elle est entrée en vigueur aussi à Cuba, mais avec certaines journées de différence par rapport à l’Italie (donc pendant quelques jours elle pourra être de 5 ou 7 heures en moins).
Langue
La langue officielle de Cuba est l’espagnol castillan. Vu la bonne scolarisation de la population et l’absence de dialectes, toutes les personnes, surtout les plus jeunes, savent parler et écrire un excellent espagnol.
Religion
Officiellement, Cuba a été un état athée pendant une grande partie de la période castriste, tandis qu’actuellement les restrictions religieuses sont moins fortes.
Ceci n’empêche pas qu’il y ait un contrôle continu des fidèles des différentes religions de la part du Conseil des Eglises Cubaines (CCC), organe de contrôle public qui certifie la possibilité pour les églises d’agir sur le territoire.
La religion la plus diffuse est la Santeria cubaine, un mixte entre catholique-païen et chrétien-africain ; elle n’a pas de temples et elle est pratiquée dans les maisons, en fondant des cultes africains et catholiques.
Chaque croyant conserve à la maison une représentation de sa divinité (pour en savoir plus, l’on conseille la lecture d’un livre de Natalia Bolivares « Los Orishas de Cuba « ).
Les autres religions de l’île sont celles chrétiennes (les catholiques, avant l’avènement de Castro, constituaient 85% de la population) et certaines de genre protestant introduites dans le Pays après l’an 1900 avec l’arrivée des citoyens des Etats Unis.
Population
Quand les Espagnols y arrivèrent, à la fin du XV siècle, l’île était peu habitée et en peu de temps, la population indigène fut exterminée, surtout par les épidémies.
Ce fut le fait de s’étendre des plantations de canne à sucre, à partir du XVIIIème siècle, qui détermina l’effectif peuplement de Cuba.
La main d’oeuvre locale manquant, on y fit affluer à peu près un million de nègres, en plus d’un millier de paysans chinois ; l’île resta de toute manière principalement blanche, en raison aussi des fortes immigrations successives de colons européens, surtout espagnols, dans la première moitié de ce siècle ; aujourd’hui les blancs (descendances espagnoles, françaises, catalanes etc.) représentent 66% de la population globale, tandis que les noirs sont seulement 11%, les mulâtres 22% et les asiatiques, 1% restant. A la fin du XIXème siècle, Cuba comptait un peu plus d’1,5 millions d’habitants, mais grâce justement à l’immigration massive d’européens en 1920, un tel chiffre était déjà doublé, en triplant carrément pendant les 60 dernières années, grâce au faible taux de mortalité pour les conditions de vie améliorées après la fin de la seconde guerre mondiale.
Plus de 7 millions d’habitants vivent dans les villes, plus de 2 millions seulement dans la capitale la Havane, suivie pour l’importance par Santiago de Cuba (402.000 hab.).