La contraception concerne les femmes et les hommes qui veulent avoir une sexualité sans engendrer de grossesse. Il existe de nombreux moyens de contraception (une dizaine) que l’on peut choisir selon notre mode de vie et notre âge.
Le duo gagnant
Outre une grossesse, la sexualité peut être également associée à la transmission de maladies comme le Sida. Le seul moyen de contraception qui protège des IST (Infections sexuellement transmissibles) sont les préservatifs masculin et féminin.
Le duo gagnant pour ne pas tomber enceinte et se prémunir des IST est l’usage combiné du préservatif et d’une contraception hormonale rigoureuse pour la femme. En effet, il arrive que le préservatif craque ou glisse. Si les préservatifs sont correctement utilisés, il n’y a que 3% d’échecs. Avec une utilisation moins rigoureuse, le taux d’échec peut monter jusqu’à 14%. Pour mettre toutes les chances de votre côté n’utilisez que des préservatifs portant le sigle CE (Communauté européenne) ou NF (Norme française), éviter les extra fins.
Contraception : les hormones de synthèse
La contraception hormonale consiste à délivrer à l’organisme des hormones déjà présentes naturellement, selon des doses précises. Certaines d’entre elles bloquent l’ovulation ; les spermatozoïdes ne peuvent donc plus féconder l’ovule. D’autres renforcent la barrière naturelle au niveau du col de l’utérus pour empêcher le passage des spermatozoïdes.
Ces hormones peuvent être délivrées par différents moyens. On peut citer : une pilule à prendre tous les jours, par un patch à changer toutes les semaines, par un anneau souple introduit une fois par mois dans le vagin, par injection tous les 3 mois, ou par un implant (bâtonnet en plastique de 4 cm de long) sous la peau à changer tous les 3 ans. Le stérilet (dispositif intra-utérin) peut délivrer aussi ces hormones pendant 10 ans.
Dans les situations critiques (quand il y a oubli de pilule après un rapport sexuel ou rupture du préservatif), la pilule du « lendemain » bloque temporairement ou retarde suffisamment l’ovulation pour empêcher les spermatozoïdes de provoquer une grossesse. Par ailleurs, 3 mois plus tard, il est conseillé de faire un test de dépistage du VIH.
Les barrières physiques
Les moyens de contraception les plus faciles à se procurer sont les préservatifs. Ceux-ci sont en vente dans les pharmacies et autres lieux publics pour 20 centimes d’euros pièce. Une prescription d’un médecin généraliste ou gynécologue est nécessaire pour l’usage d’une contraception hormonale, sauf pour la pilule du lendemain. Les mutuelles remboursent plus ou moins les contraceptions prescrites. Les préservatifs et la pilule du lendemain sont gratuits dans les centres de planification et auprès des infirmières scolaires, des collèges et lycées.
Les armes chimiques en contraception
Les spermicides se présentent sous forme de gel, d’ovule ou d’éponge qui se placent dans le vagin quelques minutes avant chaque rapport afin de détruire les spermatozoïdes. Ils représentent une contraception utile de dépannage ou en complément d’un préservatif. En effet, le taux d’échec est conséquent : entre 6 et 26 % selon l’usage. Le stérilet peut délivrer, outre des hormones, du cuivre qui rend les spermatozoïdes inactifs.