Diversification alimentaire de bébé : 6 questions
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Diversification alimentaire de bébé : 6 questions

La diversification alimentaire, tout un programme ! À quel âge lui faire goûter les légumes ? Cuits ou crus ? Ensemble ou séparés ? Quand introduire la viande et le poisson ? Nos conseils par le menu.

À quel âge ?

Si la génération précédente introduisait les aliments plus tôt, les recommandations de l’Organisation mondiale de la santé sont formelles : la meilleure période pour attaquer la diversification alimentaire se situe entre 4 et 6 mois pour éviter allergies et intolérances.

Par quoi commencer la diversification alimentaire?

Débutez par les fruits. Déjà, in utero, le fœtus déglutit mieux le liquide s’il est légèrement sucré. Pommes, poires, bananes : ils adorent ! Dans les premiers mois, les fruits se donnent cuits, sous forme de compote ce qui les rend plus digestes. Mieux vaut éviter avant neuf mois les fruits exotiques en raison des risques d’allergies.

Les légumes suivent de peu les fruits dans la diversification alimentaire. Pour la toute première fois, vous pouvez intégrer quelques cuillères à café de purée dans son biberon de lait. On commencera par de la carotte, de la pomme de terre ou de la courgette. Ces derniers sont plébiscités par la majorité des bébés. Mieux vaut repousser à plus tard tous ceux qui ont un goût fort ou amer (chou-fleur, champignons, brocoli…).
À partir d’un an, tous les fruits et légumes cuits ou crus et les légumes secs en purée (haricots blancs, lentilles) sont autorisés. Si vous préparez vous-même vos purées de légumes, ne les salez pas. Vous pouvez toutefois ajouter en fin de cuisson du beurre ou de la crème fraîche, ou une pincée de fromage râpé.

Mixés, moulinés, avec des morceaux ?

Si l’on démarre par des fruits et légumes mixés finement, on passera, à partir d’un an à du mouliné avec des petits morceaux.

Votre bébé a besoin d’une période d’adaptation donc faites-le progressivement. Vous pouvez par exemple préparer des purées de plus en plus épaisses, jusqu’à ajouter des morceaux.

Procédez pour les fruits de la même façon. D’une compote toute lisse, faites-en une nouvelle un peu plus épaisse chaque jour. Rajoutez ensuite des morceaux de fruits, en choisissant les plus tendres. S’il continue à les bouder, n’en faites pas une affaire. Renouvelez vos tentatives, il finira bien par les accepter !

Quid des protéines dans la diversification alimentaire ?

Jusqu’à un an, les besoins en protéines sont plus que satisfaits avec les 500 ml de lait qu’il boit au moins chaque jour. Toutefois la viande lui apportera du fer et du poisson, des omégas 3. À cet âge, 20 à 30 g suffisent amplement soit l’équivalent de deux cuillères à café.
Vous pouvez mélanger votre mixture à une purée de légumes par contre les pédiatres s’accordent sur le fait qu’il faut mieux inscrire la viande et le poisson au menu du déjeuner plutôt qu’au diner. Vous pouvez également introduire les œufs. Au départ, n’excédez par un quart d’œuf. Vous attendrez son premier anniversaire pour un œuf entier.

Faut-il continuer le lait ?

Le lait reste l’aliment de base afin de préserver un apport suffisant en calcium, fer et acides gras essentiel. Jusqu’à ses trois ans, il est recommandé de donner à votre enfant 500 ml de lait même quand vous commencez sa diversification alimentaire. S’il rechigne à boire son biberon, proposez-lui un yaourt ou du fromage.

Quels ustensiles utiliser dans la diversification alimentaire?

Choisissez des couverts de préférence en plastique, moins froids que ceux en métal et plus agréables pour ses gencives délicates. Pour limiter les dégâts, préférez de la vaisselle incassable. Comme les aliments peuvent parfois prendre des trajectoires improbables, le bavoir en tissu ou en plastique doté d’un réservoir pour récupérer la nourriture est indispensable. Vers huit mois lorsque bébé se tient assis vous pouvez commencer à le mettre dans une chaise haute.

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